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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

21 décembre 2023

Le Pakistan utilise la pluie artificielle pour la première fois

Il ne suffit pas de danser pour faire tomber la pluie : au Pakistan, c'est la première fois que le gouvernement a recours à la pluie artificielle, un procédé déjà utilisé par plusieurs pays.

PakistanLe Pakistan a eu recours à la pluie artificielle pour la première fois samedi, pour combattre le smog très nocif qui stagne ces derniers jours dans la mégapole de Lahore. Pour ce faire, pas de danse de la pluie mais deux avions, "donnés" par les Emirats Arabes Unis, équipés d’une technologie d’ensemencement des nuages. Le procédé consiste à introduire dans les nuages, pour obtenir des précipitations, du sel ou un mélange de différents sels, les cristaux favorisant la condensation qui déclenche la pluie.

Cette technique a été mise en œuvre dans des dizaines de pays, dont les États-Unis, la Chine et l'Inde.

Même une toute petite pluie est efficace pour réduire la pollution, selon les experts.

Une des villes les plus polluées au monde

Dix zones de la ville ont été survolées et crevées par 48 fusées. L'équipe saura d'ici samedi soir si le procédé de « pluie artificielle » a été concluant, a ajouté le responsable.

La pollution de l'air s'est aggravée ces dernières années au Pakistan, les émanations de diesel bas de gamme, les fumées provenant des brulis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal des températures favorisant le smog qui asphyxie les poumons des 11 millions d'habitants de Lahore.

Les niveaux de polluants PM2.5, des microparticules cancérigènes qui pénètrent dans la circulation du sang par les poumons, ont dépassé samedi à Lahore plus de 66 fois le seuil considéré comme dangereux par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). (selon "Le Progrès")

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20 décembre 2023

Un agriculteur reçoit une amende pour avoir «pollué la vue» de son voisin

L’agriculteur doit verser 105 400 euros d’astreinte. Il s’est rapproché d’une association pour obtenir de l’aide.

tracteurCe conflit de voisinage a mal fini. Si les nuisances sonores humaines ou animalières sont souvent source de tension entre les habitants d’un même secteur, il est ici question de pollution visuelle. C’est pour ce motif qu’un agriculteur de la zone viticole de Vaison-la-Romaine est sous le coup d’une très lourde amende. En effet, un propriétaire de gîtes haut de gamme, situé à deux kilomètres, estime que les engins agricoles «engendrent une pollution visuelle» qui porterait préjudice à son activité.

Le plaignant a envoyé en 2020 une mise en demeure à son voisin pour lui ordonner d’enlever ses véhicules et des «déchets entreposés». Un paysage selon lui désagréable qu’il qualifie de «décharge à ciel ouvert». L'agriculteur a ensuite été incriminé devant le tribunal d’Orange et a été condamné à retirer ses engins dans un délai de quinze jours, après lequel il serait pénalisé d’une astreinte de 200 euros par jour.

L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais l’agriculteur ne s’est pas préoccupé de la décision de justice et le tribunal de Carpentras lui réclame depuis le 8 décembre la somme de 105 400 euros d’astreinte.

L’agriculteur va porter plainte

L’homme, qui perçoit comme seule ressource le RSA, s’est retrouvé dans l’incapacité de régler cette lourde amende. Il a donc décidé de se rapprocher de l’association Solidarité Paysans, chargée des agriculteurs endettés, pour obtenir de l’aide. Il ne compte d’ailleurs pas en rester là et prévoit de déposer plainte pour «escroquerie au jugement». Selon lui, les photos de ses engins agricoles transmises à la justice sont malhonnêtes. Les clichés seraient excessivement zoomés par son voisin pour renforcer l’impression de nuisance.

En 2022, un éleveur de Saint-Aubin-en-Bray, dans l’Oise, avait lui été condamné à verser 102 000 euros de dommages et intérêts à des voisins qui se plaignaient du bruit et de l’odeur de ses vaches depuis l’agrandissement de sa ferme située au cœur du village. (selon "Capital")

19 décembre 2023

Les gendarmes recherchent un homme dans un canal et repêchent un autre corps

Le corps d'un homme d'environ 70 ans a été repêché dans un canal à Niderviller (Moselle) ce jeudi 14 décembre 2023. Les gendarmes recherchaient une autre personne disparue.

plongeurLes gendarmes ont repêché le corps d’un homme âgé d’environ 70 ans, ce jeudi 14 décembre 2023 vers 10h30, dans un canal situé à Niderviller (Moselle), selon une information du "Républicain lorrain" confirmée par Lorraine Actu.

Un autre homme recherché
En revanche, cette découverte s’est faite de façon fortuite, selon les gendarmes. Le corps de la victime a été aperçu en train de flotter et a pu être repêché.

Mais depuis plusieurs jours, c’est une autre personne que les militaires recherchent : un homme âgé de 27 ans, originaire d’Alsace et disparu depuis le 27 novembre dernier. Les derniers indices montrent que le jeune homme se trouvait dans le secteur du cours d’eau. Le canal a été sondé à plusieurs reprises par des plongeurs sans que les recherches n’aboutissent pour le moment.

18 décembre 2023

La Moselle va aider l’Allemagne à sortir du charbon

L’industrie allemande va se sortir de ses idées noires en abandonnant (un petit peu) le charbon.

charbonLa France va en effet fournir à la sidérurgie de la Sarre (ouest de l’Allemagne) l’hydrogène nécessaire à sa sortie du charbon, au moyen d’une canalisation de 91 km depuis la Moselle (51 km en France) attendue mi-2027, a-t-on appris vendredi auprès GRTgaz.

Le transporteur d’énergie et son homologue allemande, la société Creos, ont décidé de lancer la construction d’un réseau de transport d’hydrogène partant du département lorrain, « auquel se raccorderont les usines de Dillingen et Völklingen dans la Sarre, du groupe sidérurgique SHS, dans le cadre de leur rénovation complète », a détaillé Vincent Rousseau, délégué territorial de GRTgaz nord-est.

« Sans doute une première mondiale à une telle ampleur »

Sa réalisation représente un « investissement d’environ 100 millions d’euros », montant « qui reste relativement modeste », car le projet résultera « aux deux-tiers de la conversion de canalisations existantes de gaz naturel », a poursuivi le responsable français. Ce changement de destination constitue « sans doute une première mondiale à une telle ampleur », a-t-il estimé.

Le lancement du projet, baptisé Mosahyc (Moselle Sarre hydrogène conversion), est déclenché par la décision de SHS d’abandonner progressivement, à partir de 2027, le recours au charbon pour la fabrication de ses aciers, afin de lui substituer entre autres de l’hydrogène. Dévoilé en décembre 2022, le projet a été conforté lundi dernier par l’annonce à Völklingen du ministre allemand de l’économie Robert Habeck de l’octroi par l’Etat fédéral d’une subvention de 2,6 milliards d’euros, en assurant que celle-ci obtiendra l’approbation de la Commission européenne. Cette aide publique d’un montant record en Allemagne « est essentielle pour mener l’investissement requis », avait réagi SHS dans un communiqué.

La canalisation tirera son hydrogène de sa production sur la plateforme chimique de Carling-Saint-Avold en Moselle grâce aux installations qu’ouvriront dans les prochaines années les sociétés GazelEnergie, filiales du groupe EPH de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, et Verso energy, a précisé Vincent Rousseau. L’objectif consiste « à gagner d’autres clients utilisateurs pour Mosahyc, également côté français », a-t-il ajouté.

En France, quatre autres projets comparables mais moins avancés sont situés dans les secteurs de Dunkerque et Valenciennes (Nord), de Marseille-Fos et en Alsace. Avec celui de Moselle-Sarre, le réseau national pourrait ainsi s’étendre sur 500 km à l’horizon 2030. (selon "20 minutes")

17 décembre 2023

Poutine : l’incroyable tour de passe-passe de l’opposition pour torpiller sa candidature

Alors que le président russe vient d’annoncer sa candidature pour 2024, l’opposant Alexeï Navalny et ses équipes ont trouvé un moyen malin d’appeler à voter pour "n’importe quel autre candidat" que Vladimir Poutine.

poutineAlors que Vladimir Poutine vient d'annoncer vendredi 8 décembre, qu’il se présentait à l’élection présidentielle prévue le 17 mars 2024, les autorités de plusieurs villes russes, dont Moscou et Saint-Pétersbourg, sont occupées à camoufler un fait bien embarrassant : des panneaux d’affichage qui appellent à voter contre Poutine lors de cette élection installés la veille de l’annonce de la candidature du président.

Sous le mot "Russie", écrit en énormes lettres, figurent des inscriptions plus petites – "Tout va certainement s’arranger" ou "Bonne année". Sur le côté se trouve un QR code géant, via lequel l’utilisateur, censé être redirigé vers un concours anodin pour les fêtes de fin d’année, se retrouve sur le site "La Russie sans Poutine". Sur la page d’accueil, on peut lire non pas les règles d’un jeu pour gagner des cadeaux, mais l’annonce d’une contre-campagne électorale : "Pour Poutine, l’élection de 2024 est un référendum sur l’approbation de ses actions et de la guerre [en Ukraine]. Le 17 mars, la Russie doit comprendre que la majorité ne veut pas de Poutine à la tête du pays."

Ces affiches sont l’œuvre d’opposants bien connus : la Fondation anticorruption, l’ONG d’Alexeï Navalny, pour qui "les résultats du vote seront truqués, mais notre tâche est de faire comprendre à tous, sans eux, que la Russie n’a plus besoin de Poutine".

"Personne ne fera ça à notre place"

La stratégie que défend Alexeï Navalny pour contrer la réélection de Vladimir Poutine est claire : voter pour tout autre candidat que le président russe. Il appelle les citoyens à "convaincre au moins 10 personnes de s’opposer à Poutine" dans les cent prochains jours, durée qui les sépare de la date fatidique de l’élection. "Tout le monde peut participer à la campagne par des appels téléphoniques de prospection. […] Tous ceux qui ont quitté le pays peuvent faire ce genre de démarchage. C’est très simple, il suffit d’essayer", a déclaré Ivan Jdanov, directeur de la Fondation anticorruption dans une vidéo. Les citoyens sont également incités à diffuser cette campagne anti-Poutine dans les rues par des tracts et sur les réseaux sociaux. "Personne ne fera ça à notre place", pointe Maria Pevchikh, présidente du conseil d’administration de la fondation de Navalny.

Le sort inquiétant de Navalny en prison
Au moment où débute cette campagne, le sort d’Alexeï Navalny, emprisonné dans une colonie pénitentiaire à plus de 250 kilomètres de Moscou et dont les conditions de détention sont régulièrement dénoncées par ses avocats, inquiète. L’opposant n’a pas pu donner signe de vie au monde extérieur depuis le 5 décembre. "Aujourd’hui, Alexeï Navalny n’a pas été [présenté au tribunal] par liaison vidéo. L’employé de la colonie pénitentiaire a signalé qu’il y avait une ‘urgence’ et qu’il n’y avait pas d’électricité", a déclaré sur X, le 8 décembre, Kira Yarmysh, la directrice de la communication de la Fondation anticorruption, avant de préciser que l’opposant avait eu un problème de santé la semaine dernière. Nul ne sait si sa non-comparution a un lien avec la campagne anti-Poutine qui vient d’être lancée.

Depuis 2021, Navalny est emprisonné dans un établissement pénitentiaire de "haute sécurité", où il vit dans des conditions de détention ultra-strictes. Alors que le compteur des 1 000 jours d’emprisonnement a été dépassé au mois d’octobre, les autorités ont annoncé le transfert du prisonnier politique dans un établissement à cellule unique pour une période de douze mois. Au mois d’octobre, trois de ses avocats ont été arrêtés ou visés par des perquisitions. (selon "L'express")

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16 décembre 2023

À la frontière libanaise...

La violence à la frontière libano-israélienne, où s’affrontent le Hezbollah et l’armée israélienne depuis le 8 octobre, a atteint un nouveau palier ce dimanche 10 décembre. Les échanges de tirs sur un front d’une centaine de kilomètres ont fait au moins deux blessés civils au Liban et deux militaires en Israël. Ce qui porte à 17 le nombre de soldats israéliens blessés en 48 heures. 

LibanPour la première fois depuis le début des affrontements, le 8 octobre, des avions israéliens ont détruit un quartier résidentiel dans la localité libanaise de Aïtaroun, à moins de deux kilomètres de la frontière. L’aviation israélienne a survolé le territoire libanais du nord au sud et du littoral à la plaine orientale de la Békaa. Pour la troisième journée consécutive, l’artillerie israélienne a pris pour cible l’armée libanaise en visant un mirador dans le secteur oriental de la frontière. Une tour d’observation des Casques bleus de la Finul a également été touchée.

Le Hezbollah a déployé à son tour une puissance de feu inhabituelle en pilonnant avec des missiles lourds équipés d’une charge explosive de 300 kg quatre positions israéliennes. Des drones kamikazes ont été lancés sur une caserne israélienne située à plus de deux kilomètres de la frontière. Les belligérants ont échangé des dizaines de roquettes, de missiles et d’obus sur un front de 100 kilomètres.

Un député du Hezbollah Hassan Fadlallah a indiqué que les frappes aériennes israéliennes constituaient une « nouvelle escalade » du conflit, qui entraînerait une « riposte qualitative aux niveaux des types d’armes utilisées et des cibles choisies ». (selon "RFI")

15 décembre 2023

Encore une décision du maire

 Et c'est une décision qui n'est pas anodine : la nomination d'un nouveau secrétaire général !

secr_taire2Certes, les textes prévoient que les nominations relèvent de la seule autorité du maire, mais vu l'importance le maire aurait pu consulter ses conseillers avant de prendre la décision, et non après, avec la douloureuse impression de politique du fait accompli.

La remarque du conseiller Chamley est tout à fait justifiée. D'ailleurs en cas de retour de l'ancien secrétaire, c'est bien lui qui sera prioritaire au poste, et non le nouvellement nommé, même s'il était chef de gendarmerie.

Enfin une autre question reste posée : pourquoi un (ou une) secrétaire déjà en poste (à la mairie ou dans la vallée), et donc déjà formé et aguerri, n'aurait-il pas pu bénéficier d'une promotion en étant nommé à ce poste ? ou considère-t-il son personnel trop "nul" pour avoir droit à un avancement ?

Et, rajoutons avec un peu d'humour : en nommant une ATSEM au poste de secrétaire, il aurait résolu bien des problèmes de sureffectif à l'école maternelle. Et une ATSEM de l'école maternelle, ça ne pose aucun problème pour s'imposer à ces grands enfants qui siègent au conseil municipal.

Extrait de presse :

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14 décembre 2023

Pas de rencontre des aînés à Villé !

Lors du passage du covid les année précédentes, il était normal que la municipalité supprime le repas de Noël des anciens !

a_n_s4Oui, mais voilà, la crise est passée, et le repas en commun, grand moment de rencontre des seniors, ne revient pas. Au contraire, il semble abandonnné pour de nombreuses années. Le tout au nom d'une démocratie un peu douteuse instaurée par le maire de la commune ! Bref, le 14 janvier, les élus municipaux sont conviés à se transformer en facteurs et à apporter des repas dans tout Villé ! Adieu l'ambiance !

N'aurait-il pas été plus judicieux d'organiser un repas en commun dans une salle des fêtes, quitte à apporter un repas aux aînés empêchés pour un motif ou un autre ?

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13 décembre 2023

Et maintenant, le Père Noël à Thanvillé

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12 décembre 2023

En Côte d'Ivoire, des fermes d'escargots géants

La déforestation régulière et l'utilisation de pesticides en Côte d'Ivoire sont fatales à l’escargot géant vivant normalement en liberté. Cet animal, très apprécié pour sa chair, notamment, est désormais élevé dans des fermes qui éclosent partout dans le pays.

escargotIls peuvent peser jusqu’à 500 grammes et mesurer dix centimètres de long : très appréciés en Côte d’Ivoire, les escargots géants disparaissent de la forêt humide, victimes de la déforestation et des pesticides, mais sont désormais élevés dans des fermes en plein boom.

Dans l'une d'elles à Azaguié, ville située à 40 km au nord d’Abidjan, un bâtiment abrite une dizaine de bacs en briques et ciment surmontés de portes grillagées. Un toit en tôle, mais pas de murs, juste des bâches en plastique noir amovibles.

A l’intérieur des bacs, une couche de terre, une couche de feuilles et, entre les deux, des milliers d’escargots, juvéniles et reproducteurs, dont certains sont d'une grosseur impressionnante, loin des standards européens.

Arrivé à la taille adulte, l’escargot géant peut peser jusqu’à 500 grammes et sa longueur atteindre 10 centimètres. Les gastéropodes, qui ne peuvent vivre que dans un climat humide, sont arrosés et nourris tous les deux jours.

"Même escargot, même goût"

Près de 90% des forêts de Côte d'Ivoire ont disparu en 60 ans, principalement à cause de l'exploitation agricole, notamment du cacao dont le pays est le premier producteur mondial. Cette déforestation régulière et l'utilisation de pesticides sont fatales à l’escargot "sauvage", dont le nombre diminue toujours plus d’année en année.

D'où l’apparition de fermes d’élevage de taille variable, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Il en existe aujourd'hui quelque 1.500 dans tout le sud humide de la Côte d'Ivoire.

Mais les puristes ne jurent que par l’escargot "sauvage" capturé dans la forêt, à la chair bien plus goûteuse selon eux, ce que dément Bernus Bleu, fondateur et directeur de Côte d'Ivoire expertise escargots (CIEE), l'une des plus grandes entreprises de production, transformation et commercialisation des gastéropodes géants.

La devise de son entreprise, "Même escargot, même goût", assure qu’il n’existe aucune différence entre escargots sauvages et d’élevage.

Dans les fermes, "on reproduit l’environnement naturel des escargots de la forêt humide et ils ne mangent que des feuilles, des fruits, des légumes, du maïs, du mil et du soja. Aucun pesticide n’est utilisé, c’est entièrement biologique", affirme Alexis Famy, coordinateur technique de CIEE.

"Rien ne se jette !"

Azaguié compte aujourd'hui une trentaine de ces fermes. Ancien commerçant en banlieue d’Abidjan, Jean-Norbert Akéssé, a ouvert la sienne en 2021 et ne le regrette pas.

"C’est rentable !" se réjouit-il, en expliquant qu’après avoir suivi une formation, il a investi deux millions de francs CFA (3.000 euros). Aujourd'hui, il est le gérant de cette ferme qui lui en rapporte douze millions par an (18.300 euros), un revenu plus que confortable en Côte d’Ivoire où le salaire minimum est de 75.000 FCFA par mois (moins de 115 euros). Toute sa production, il la vend en exclusivité à CIEE.

La simplicité de l’élevage des escargots, sa productivité et sa rentabilité ont poussé des milliers d’Ivoiriens à se lancer dans cette filière après avoir reçu une formation : la progression est impressionnante puisque qu’en cinq ans, la production est passée de 25 à 250 tonnes d’escargots par mois, selon le gouvernement.

CIEE, créée il y a six ans, possède 50 fermes, des unités de transformation, emploie 75 salariés, forme environ 200 personnes par mois et aide à leur installation. La plupart créent leurs propres fermes d’élevage ou se regroupent dans des coopératives en contrat avec l'entreprise.

D'environ 25.000 actuellement, l'objectif de la filière est de passer dans les années à venir à environ 100.000 producteurs. "Rien ne se jette dans l’escargot !", explique Bernus Bleu. La chair, très appréciée des Ivoiriens et dans les pays voisins du Golfe de Guinée, se déguste avec une sauce pimentée ou grillée en brochettes, la bave est utilisée pour fabriquer du savon, du gel douche ou de la pommade, tandis que la poudre de la coquille sert dans la fabrication d'autres cosmétiques, la pharmacopée, l'alimentation animale.

Au siège de CIEE à Azaguié, quatre femmes confectionnent du savon et du gel douche à partir de la bave d'escargot, mélangée à de l'huile de coco, du colorant vert et du parfum. En moyenne, 5.000 savons et 5.000 flacons de gel sortent chaque semaine du petit atelier au matériel rudimentaire. Cheffe de l'atelier, Nelly Blon l'affirme : "la bave d'escargot hydrate la peau, en enlève les impuretés et empêche son vieillissement". (selon "Sciences et Avenir")

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