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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 juillet 2020

Faune sauvage en Haute-Rhénanie

De plus en plus de renards testés souffrent de gale

renard

 La gale, une maladie causée par la présence d'acariens, menace à la fois les renards et les chiens. Elle peut également être transmise aux humains. Plus grave pour l'homme est une infestation par le ténia du renard.

Il faut un certain âge pour se rappeler que le renard était autrefois le principal porteur de la rage. Depuis 2010, l'Allemagne est considérée comme exempte de la rage du renard. Il a été vaincu par une vaccination intensive à l'appât, et une surveillance a été effectuée pour s'assurer qu'il n'y a pas de nouveaux cas. "La rage est un véritable virus mortel pour l'homme, nous ne pouvons donc pas nous permettre de relâcher la surveillance", a déclaré Michael Suntz, spécialiste en pathologie à l'Office d'investigation chimique et vétérinaire (CVUA) de Fribourg.

En conséquence, 800 à 1000 renards par an continuent d'être testés pour la rage dans tout l'État. Dès que l'apparition d'une fourrure de renard le suggère, les animaux sont également examinés pour la gale. Et chez les renards, les cas de gale sont en augmentation dans la région depuis des années. En 2019, 40 des 200 renards du district administratif de Fribourg ont été testés positifs, en 2020, c'était déjà 26 des 97 renards testés. "Nous observons cette lente augmentation depuis dix ans, également dans les autres districts administratifs", explique M. Suntz.

Nombreux cas à Fribourg et dans les environs

Matthias Müller, interne et infectiologue à l'hôpital universitaire de Fribourg, observe depuis 2012 un nombre croissant de patients atteints d'infections par le ténia du renard. Une augmentation notable du nombre de patients vivant à Fribourg et dans la baie de Brisgau est frappante. Il s'agit de très petits nombres (sept patients à Fribourg depuis 2012, environ 50 cas par an en Allemagne), mais ce sont des maladies graves. 80 % des infections sont signalées dans le sud de l'Allemagne, dont deux tiers dans le Bade-Wurtemberg.

On ne sait pas encore dans quelle mesure les renards de la région sont infectés par le ver. Cependant, des études antérieures ont montré que le taux d'infestation augmente avec la densité des renards. Lors des enquêtes menées dans le Jura souabe, jusqu'à 80 % des animaux ont été infectés. Compte tenu de cette évolution, le CVUA a lancé une étude visant à fournir des informations sur la charge parasitaire en examinant les excréments de renard. L'hôpital universitaire prévoit de dépister la présence d'anticorps dans la population. Comme l'infection est asymptomatique pendant cinq à dix ans avant d'être diagnostiquée, le nombre de cas qui se produisent actuellement pourrait ne représenter qu'une petite partie du nombre réel.

Il est important de diagnostiquer la maladie à un stade précoce, car elle peut ensuite être soignée par voie chirurgicale. Si elle est avancée, une pharmacothérapie à vie est nécessaire pour arrêter la croissance du parasite. En raison de la rareté de la maladie, le traitement doit être effectué dans un centre spécialisé. Cela inclut l'hôpital universitaire de Fribourg.

Les groupes à risque pour le ténia du renard sont les chasseurs et les propriétaires de chiens, mais aussi les agriculteurs et les propriétaires de jardins potagers. À titre préventif, il est recommandé de bien laver les fruits et légumes, ainsi que les mains après un contact avec la terre ou les chiens. Les propriétaires de chiens doivent faire vermifuger leurs animaux régulièrement.

Est-ce que ce sera au moins la fin de la rage ? La vaccination est toujours recommandée en cas de morsure, ainsi que lors de la prise en charge régulière des transporteurs et lors des voyages dans certains pays, comme l'Inde. "Nous ne pouvons pas nous permettre une résurgence non découverte pendant des années", précise M. Suntz. "Mais au moins, nous n'avons pas eu de nouveaux cas en surveillance depuis des années." (selon "Badische Zeitung")

renard

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30 juillet 2020

Montée du col de Fouchy en Ferrari

Un samedi matin, dans un village tranquille d'Alsace, les cols se sont réveillés au son d'une Ferrari 348 TS.

Fouchy

29 juillet 2020

Le calvaire d’une jeune Lorraine

Malade du Covid-19 depuis quatre mois.

maladeDe plus en plus de personnes ayant été malades du coronavirus témoignent de rechutes ou de la persistance de symptômes parfois plusieurs mois après le premier diagnostic. C’est le cas de cette jeune femme de 28 ans, de la région de Freyming-Merlebach. « Le Covid-19, je n’arrive pas à en sortir », témoigne-t-elle.

On les appelle les Covid persistants. Des études montrent que des patients présentent encore des symptômes du coronavirus plusieurs mois après le premier diagnostic et même parfois après une phase de guérison. On parle de forme longue de la maladie, de rechute, voire de séquelles. Fatigue, tachycardie, perte de l’odorat et du goût… Ces signes cliniques inquiètent beaucoup de personnes infectées qui ne parviennent pas à se défaire du virus.

C’est le cas de cette jeune femme de 28 ans qui a été testée une première fois positive au Covid le 5 avril dernier. « Je suis ambulancière et j’ai travaillé plus de cinquante heures par semaine fin mars, pour transférer des patients dans les hôpitaux. Nous étions mal protégés, mal informés. Je suis tombée malade assez sévèrement », raconte la Mosellane qui souhaite conserver l’anonymat.

Quinze jours d’hôpital, une sortie puis une rechute

Elle est hospitalisée durant quinze jours à Saint-Avold. Fièvre, courbatures, détresse respiratoire… Les symptômes classiques. « J’ai été mise sous oxygène mais je n’ai pas été intubée. Je suis sortie de l’hôpital le 22 avril et j’allais plutôt bien ». Mais quelques jours plus tard, son état de santé décline à nouveau. « J’ai commencé à avoir de fortes migraines, des nausées, des palpitations cardiaques. Les courbatures sont revenues. J’ai parfois l’impression d’avoir un corps étranger dans la gorge ou quelque chose qui presse sur ma poitrine. J’ai perdu le goût et l’odorat, ce qui n’était pas le cas au mois d’avril ». Un deuxième test PCR pratiqué à la mi-mai se révèle encore… positif.

« Je me sens incomprise, abandonnée »

Le médecin traitant de la patiente lui parle de séquelles psychologiques. Insatisfaisant pour elle. « On m’a prescrit des antidépresseurs. J’ai refusé de les prendre. Je sais que j’ai mal, je n’invente pas. Je me sens incomprise, abandonnée. Je suis retournée une dizaine de fois aux urgences ». Elle trouve du réconfort sur les réseaux sociaux. Sous le hashtag #apresJ20 #apresJ60, les témoignages de Covid persistants se multiplient sur Facebook ou Twitter.

« Je constate que d’autres gens vivent le même calvaire que moi. Je crois qu’il faut améliorer le suivi et la prise en charge des personnes ayant des formes longues de coronavirus », conclut la jeune femme. Elle n’a toujours pas pu reprendre une activité professionnelle. Elle est en accident de travail et espère faire reconnaître son Covid comme maladie professionnelle. Mais c’est encore un autre combat.

Stéphane Mazzucotelli (Le Quotidien - Indépendant Luxembourgeois)

28 juillet 2020

Du rififi au marché du terroir

Pizza sans loi !

rififi

Depuis des années, un spécialiste "pizza" fournit en belles tartes les clients du marché du terroir du jeudi soir à Villé. Cette année, le marché est limité, c'est la faute au coronavirus. La plupart des marchands l'ont compris, notamment dans le fait qu'il est interdit de consommer sur place. Tout comme il est prévu un règlement pour l'installation des stands et le sens de circulation des clients. Oui, mais ! Le seul spécialiste des pizzas a du mal à se soumettre à la règlementation ! Au point que l'adjointe au maire responsable du marché a dû le rappeler à l'ordre, hélas sans succès ! C'est donc toute l'équipe maire-adjoints qui a dû intervenir avec bruit et fracas, ce qui s'est entendu à cent mètres à la ronde. Le spécialiste, prétendant qu'il ne fait pas d'affaires en ne vendant qu'une dizaine de pizzas dans la soirée, va-t-il revenir au marché les prochaines semaines ? A voir.

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27 juillet 2020

Proxima b est confirmée !

Il y a bien une exoterre dans la zone habitable de l’étoile la plus proche de nous

proximab

Une équipe internationale de chercheurs vient de confirmer l'existence de la planète extrasolaire Proxima Centauri b avec le spectrographe Espresso installé sur le VLT au Chili. Il s'agit là des mesures les plus précises obtenues à ce jour.

Présentée au public le 24 août 2016, la planète Proxima Centauri b orbite autour de l'étoile la plus proche du système solaire, située à 4,2 années-lumière seulement. À l'époque, une perturbation dans la vitesse radiale de Proxima Centauri avait été mesurée, aux frontières de la résolution des instruments de l'époque. Mais grâce au spectrographe Espresso, le plus précis jamais construit, et monté sur le VLT au Chili, les chercheurs ont enfin pu affiner leurs mesures.

La méthode des vitesses radiales, c'est quoi ?

Proxima b fut découverte grâce à la méthode des vitesses radiales, aussi appelée spectroscopie Doppler, consistant à identifier les variations du spectre lumineux émis par une étoile. Cette dernière possède une signature spectroscopique (une vitesse radiale) unique, nous informant sur sa masse, son orbite et sa période. Lorsqu'une planète orbite autour de l'étoile, elle cause un effet Doppler modifiant sa vitesse radiale. C'est un peu comme si vous vous trouviez devant une ambulance à l'arrêt, et qu'un piéton marchant autour du véhicule provoque des changements dans la hauteur de sa sirène, comme lorsque celle-ci approche ou s'éloigne. Les motifs de cette oscillation s'étalent sur une période égale à celle de la révolution de la planète autour de son étoile (ou du piéton autour de son ambulance).

Proxima b : existence confirmée

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Alors qu'au moment de la découverte de Proxima b, l'instrument Harps mesurait une variation de vitesse radiale d'un mètre par seconde, Espresso, lui, a su fournir aux astronomes une résolution quatre fois meilleure, de 30 cm/s. « Il était capital de confirmer l'existence de Proxima b, explique Joney Gonzalès Hernandez, coauteur de l'étude, parue dans la revue Astronomy & AstrophysicsC'est l'une des planètes les plus intéressantes dans le voisinage de notre soleil. Sa masse, similaire à celle de la Terre, le fait qu'elle pourrait abriter de la vie, et sa proximité, en font un candidat idéal dans la recherche de biomarqueurs avec la prochaine génération de télescopes ». Un second signal a été identifié par le spectrographe, dont la nature demeure encore à déterminer. S'il s'agit bien d'une planète, celle-ci pourrait avoir une masse 3 fois inférieure à celle de la Terre.

Nouvelles exoplanètes à l'horizon

Fruit d'années de collaboration internationale, Espresso est entré en service au VLT en 2018. En alliant la haute précision du spectrographe à la capacité du géant VLT à collecter la lumière, les chercheurs ont bon espoir d'être sur la voie d'une nouvelle vague d'exploration exoplanétaire. « Espresso a démontré qu'il est capable de faire bien mieux que les spectrographes précédents, commente Alejandro Suárez Mascareño, auteur principal de l'étude. Un nouveau scénario est en train de s'ouvrir. Jusqu'à présent, nous avons été limités à la découverte de planètes d'une masse plusieurs fois supérieure à celle de la Terre, ou, à la limite, de la masse d'une Terre, orbitant autour d'étoiles froides. Avec Espresso, ces contraintes sont levées ». (Emma Hollen, Futura Science)

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26 juillet 2020

L'adieu aux "Jumbo Jets"

British Airways retire le 747 de sa flotte

britishLa compagnie aérienne britannique British Airways a annoncé vendredi le retrait des Boeing 747 de sa flotte après la pandémie de coronavirus qui a ébranlé le secteur du transport aérien, contraint de procéder à une cure d'austérité drastique et de se détourner de plus en plus de "Jumbo Jets" vieillissants et polluants.  

"C'est avec une immense tristesse que nous pouvons confirmer le fait que nous allons retirer la totalité de notre flotte de 747 avec effet immédiat", a indiqué la compagnie dans un communiqué transmis à l'AFP. 

"Il est peu probable que notre magnifique +reine des cieux+ soit exploitée de nouveau par British Airways compte tenu de la diminution des déplacements causée par la pandémie mondiale de Covid-19", ajoute-t-elle.

Le dernier 747 devait être retiré de la flotte "en 2024", a précisé BA, rappelant que la fin du gros porteur était déjà programmée.

Lancé en 1970 par le constructeur américain Boeing, le "Jumbo Jet" a révolutionné le marché du transport aérien et est devenu dans les décennies qui ont suivi un appareil mythique pouvant transporter 400 passagers à son bord. 

Avec 31 "Jumbos" dans sa flotte, British Airways précise dans son communiqué être la compagnie aérienne qui continuait d'opérer le plus avec cet appareil.

L'ensemble du secteur aérien a été frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19 qui a mis un coup d'arrêt brutal à l'activité en raison des mesures de confinement prises par de nombreux pays pour tenter de freiner la propagation du virus. 

Les compagnies s'attendent à ce que le trafic reparte lentement cet été et soit déprimé pour plusieurs années, ce qui les conduit à réduire leurs effectifs et leur flotte.

British Airways, qui appartient au groupe IAG, a annoncé la suppression de 12.000 emplois, soit plus d'un quart de ses effectifs. 

"Fatigués"

Pour l'analyste de CMC Markets Michael Hewson, "il faut admettre qu'un certain nombre de 747 de British Airways étaient fatigués" et n'étaient plus "à la hauteur des normes actuelles des A380 plus modernes".

La décision de BA semble toutefois de mauvais augure pour tous les "Jumbo jets", y compris le super gros porteur d'Airbus.

Lufthansa, Korean Air, Air India, comptent encore des 747 dans leur flotte. Korean en a 23 mais n'en utilise actuellement que 12, dont onze pour du transport de marchandises.

L'allemande Lufthansa avait notamment annoncé début avril qu'elle comptait retirer de sa flotte 5 Boeing 747-400 mais aussi six A380. 

Jugé peu rentable par les compagnies aériennes, l'A380, le vaisseau amiral d'Airbus dont la fin de la production avait été annoncée en février 2019, voit lui aussi sa fin de vie accélérée par la crise du coronavirus.

Air France aussi a annoncé qu'elle arrêtait l'exploitation de ses neuf A380, ce qui était initialement prévu pour fin 2022. 

Emirates, le plus important opérateur du "Super Jumbo" qui avait été pensé comme le successeur du 747, n'a pas indiqué ce qu'elle comptait faire de ses 115 A380, mais son président Tim Clark a affirmé qu'avec la pandémie l'emblématique avion d'Airbus était "fini".

"Le Covid-19 est l'événement le plus dramatique de l'histoire de l'aviation, et les compagnies ont conclu en quelques semaines après le début de la pandémie que des appareils gros et inefficaces nuiraient à leurs efforts pour retrouver la rentabilité, avec trop de sièges vides à remplir, trop de carburant", a souligné pour sa part l'analyste spécialisé Alex Macheras.

"De nouveaux modèles plus légers, petits, économiques et écologiques comme l'A350 sont cruciaux pour que les compagnies aériennes s'adaptent à cette nouvelle ère et nous voyons donc des décisions de remplacements similaires chez les transporteurs à travers le monde", a-t-il ajouté. (selon "Tahiti-infos" et AFP)

25 juillet 2020

L'extraordinaire négociation selon Macron

« Accord européen, économiquement foireux, politiquement symbolique »

agneau

Pour Emmanuel Macron les superlatifs sont de sortie comme à chaque fois lorsque l’on parle d’affaires européennes.

Le président a même dit : « Depuis l’euro, nous n’avions pas connu une telle avancée« .

Pourtant, par rapport à l’euro, ce qu’il vient de se passer n’a strictement rien à voir, et comparer la portée de l’accord d’hier, à la mise en place de la monnaie commune est une ineptie historique.

Cela dit, nous comprenons tous ici l’utilité de faire des moulinets de la part de nos mamamouchis qui écrivent leurs propres propagandes.

Le problème n’est pas les satisfecits qu’ils se délivrent eux-mêmes.

Le problème c’est de sortir la tête de l’eau et le nez du guidon pour bien comprendre ce qu’il s’est passé, et quelle est la réalité de cet accord.

Oui, pour la première fois il y a une dette commune !

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Disons-le sans attendre. Oui. Pour la première fois en Europe il y a une dette commune.

Oui, pour la première fois l’Union Européenne va s’endetter au nom de tous.

Mais c’est à peu près la seule chose, car pour obtenir l’accord des pays qualifiés (pour ne pas dire insultés) de radins, il a fallu les assurer qu’ils n’auraient pas à payer la note.

Il n’y a donc dans ce dispositif d’endettement, pas grand chose d’intéressant économiquement en réalité.

Que sait-on exactement ?

Pour la partie « subventions », les eurobéats réclamaient 750 milliards d’euros à l’origine, puis ont proposé 500 milliards d’euros et cette catégorie a été finalement réduite à 390 milliards. En parallèle, la partie prêts a été revue en hausse de 250, initialement proposés à 360 milliards.

Ces changements ont été nécessaires en raison de la pression exercée par les 5 pays dits « frugaux » (Autriche, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Suède).

Mais ce n’est pas tout.

Pour finir de convaincre les « radins », les dirigeants du Conseil européen, à commencer par le président français Emmanuel Macron, ont dû consentir des rabais financiers considérables à ces même pays. Par rapport à la proposition initiale de Charles Michel, ces hausses des rabais vont de 22 % pour les Pays-Bas à 138 % pour l’Autriche !

En clair, la France en particulier, s’est arrangée pour que les pays dits « radins » n’aient rien à payer.

Ce plan de leur coûtera rien.

Ils bénéficient donc de mesures dérogatoires pour les mettre à l’abri de la solidarité européenne.

Il y a donc bien pour la première fois une mutualisation des dettes, mais avec des clauses qui excluent certains pays de la nécessaire solidarité liée à une telle mutualisation.

Cela veut dire quand on va plus loin dans le raisonnement, que des pays comme l’Autriche, le Danemark, la Finlande, les Pays-Bas, ou la Suède n’ont accepté la mutualisation des dettes qu’à condition qu’ils ne fassent pas partie des pays qui devront payer !!!

Comme à chaque accord, nous avons les communiqués de victoire, pas les détails de fonctionnement. 

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Mais ce n’est pas tout.

Pour le moment, nous n’avons évidemment pas les détails de ce plan.

Or comme chacun le sait, le diable se cache dans les détails.

On nous abreuve de communiqués de victoire, d’étapes historiques, ou encore même de l’Europe a été sauvée.

Parfait. Très bien.

Mais la vérité est nettement moins reluisante.

La France va verser 100 milliards d’euros en gros, et n’en percevra que 40.

Pour avoir cette avancée sémantique, les Français vont mettre à la main à la poche pour environ 60 milliards d’euros.

Pour rassurer les autres pays, nous avons du dire en gros « ne vous inquiétez pas, c’est nous qui paierons ».

Et l’on se retrouve encore à faire la générosité avec l’argent des autres, à savoir le nôtre sans nous demander notre avis.

L’Europe vient de gagner un peu plus de temps.

Pourtant rien n’est réglé. Sarkozy et Hollande ont sauvé l’Europe à chaque sommet auquel ils participaient .

Si la communication est un tantinet répétitive pour ceux qui ont un peu plus de mémoire que les poissons rouges, il n’en reste pas moins vrai, que pour le moment l’Europe, enfin l’Union Européenne tient encore.

Cet accord n’a rien du grand saut fédéral budgétaire. Il n’est finalement que symbolique et sémantique. Ce n’est tout de même pas rien, car les mots ont un sens, et l’on voit bien où veut aller Macron, vers une véritable Europe fédérale. Et pour cela, il faudra poursuivre la destruction de la France pour faire grandir les Etats-Unis d’Europe. Le problème c’est que les élites françaises ont décidé de donner l’exemple et de s’autodétruire avant tout le monde, les premiers, et encore plus que les autres… Nous sommes donc condamnés à être les victimes de cette idéologie europhile.

Même si la portée économique est faible, la portée symbolique est lourde, et ce n’est pas une bonne nouvelle ni un bon accord pour tous ceux qui sont attachés à l’Europe des nations.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous ! (selon Charles Sannat - "Les moutons enragés")

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24 juillet 2020

Braconnage en Afrique

La girafe a déjà disparu de sept pays

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La girafe est l’animal le plus grand en hauteur du monde. Avec son long cou majestueux, elle peut notamment atteindre jusqu’à six mètres de hauteur. Malheureusement, l’animal a été classé dans la catégorie des « espèces vulnérables » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) en 2016. Et selon les experts, il aurait déjà disparu de sept pays africains à l’heure où nous parlons.

Entre 1985 et 2015, la population de girafes aurait notamment diminué de 40 % en Afrique. Une croissance de la population a été constatée en Afrique australe. En revanche, la population en Afrique de l’Est a diminué de 60 %, celle en Afrique centrale de 85 % et la population en Afrique du Nord de 97 %. En tout, il resterait seulement 98 000 individus sur le continent entier.

Cette récente classification de la girafe a été une surprise pour les environnementalistes, étant donné que cette dernière était encore classée comme « préoccupation mineure » en 2010. L'ONG indique que l'extinction  de l'espèce animale  est non seulement due à la réduction et à la dégradation de son habitat naturel, mais également à la pratique du braconnage pour se procurer ses os, sa queue et sa cervelle qui sont considérés comme des remèdes contre le sida.

Si l’on peut facilement retrouver l’animal dans les parcs et réserves naturelles, le problème se localiserait principalement en dehors des espaces protégés. D’après l’IUCN, il s’agirait ainsi d’une extinction silencieuse. Les chercheurs auraient très peu de données sur les girafes. Et sans données fiables, il serait difficile d’établir des mesures de protection adéquates, a déclaré Arthur Muneza, membre de la Fondation pour la préservation de la girafe.

(Selon Kanto Andriamanjatoson, "Oeil d'Afrique")

23 juillet 2020

Qui est Jean Tenenbaum ?

Exerçant l'emploi d'aide-chimiste en 1945, Jean Tenenbaum consacre ses loisirs à jouer de la guitare dans un groupe de jazz et dans une troupe de théâtre amateur à Versailles. Atteint d'une grave infection pulmonaire, il subit une ablation d'un poumon à 20 ans. En 1953, il quitte son emploi de chimiste et, sous le nom d'artiste de Jean Laroche, se met à courir les contrats auprès des cabarets parisiens de la rive gauche de la Seine...

A L'Echelle de Jacob, il chante chaque soir 4 chansons et assure ainsi la 1ère partie d'un chanteur presque :  aussi inconnu que lui qui se nomme Charles Aznavour.

Il découvre ensuite, auprès de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM), que le nom d'artiste Jean Laroche a déja été attribué...

ferrat

Il décide alors de s'en choisir un autre et opte pour Jean Ferrat (et il apparaît sous ce nom dans quelques trés petits rôles au cinéma).

En 1956, sa rencontre avec Christine Sèvres, également chanteuse et comédienne, marque le début d'une longue histoire d'amour entre eux.

Jean Ferrat se lie d'amitié avec Louis Aragon, intellectuel et poète communiste, et met ses poèmes en chanson.

Puis il se met à écrire ses propres textes et, en 1958, sort un 1er 45 tours. Il rencontre ensuite Gérard Meys, "découvreur de chanteurs" pour le compte de la société Philips...

Meys devient alors l'agent de Jean Ferrat et lui obtient un contrat de 3 ans chez Decca. La vague "Yéyé" éclipse les "chanteurs à texte" mais, en 1960, Ferrat parvient à enregistrer un 2nd disque de 4 chansons qui contient Ma môme et Federico Garcia Lorca. En 1961, invité dans l'émission de télévision Discorama, il y chante Ma môme. La France entière découvre alors l'immense talent de Jean Ferrat et... le coup de foudre est immédiat !

22 juillet 2020

Bassemberg

bassemberg

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